Thèse soutenue

Etude de l'effet de composés du grain de blé dur sur la régulation de la voie de biosynthèse des trichothécènes B : purification de composés inhibiteurs, analyse des mécanismes impliqués

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Auteur / Autrice : Anne-Laure Boutigny
Direction : Christian Barreau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du vivant, géosciences et sciences de l'environnement. Biologie. Alimentation et nutrition
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Bordeaux 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La résistance à l'accumulation de mycotoxines de Fusarium chez certaines variétés de blé dur résulte de mécanismes naturels, en particulier, de composés endogènes du grain pourraient limiter l'accumulation des trichothécènes par une inhibition de leur biosynthèse. Dans ce contexte, l'objectif principal de cette étude est de rechercher des composés du blé dur inhibiteurs de la toxinognése, d'éudier leurs effets et les mécanismes de régulaion mis en jeu. Des conditions expérimentales permettant d'étudier in vitro l'effet "anti mycotoxines" de composés à tester ont été mises au point. Ceci a permis de montrer l'efficacité de certains acides phénoliques présents dans les sons de blé pour inhiber la production de trichothécènes. Considérés de façon isolée ou en mélange, les acides phénoloqies dérivés de l'acide cinnamique, à des concentrations proches des valeurs physiologiques, limitent l'accumulation de toxines par Fusarium culmorum. Dans un extrait naturel d'acides phénoliques de blé, la présence d'oligonères d'acide férulique augmentent fortement l'efficacité inhibitrice. L'inhibition de la production de toxines par ces acides phénoliques s'explique par la forte régulation au niveau transcriptionnel de l'expression de certainsgènes de la voie de biosynthèse des trichothécènes. La recherche dans les sons de blé de composés inhibiteurs par une démarche sans à priori sur leur nature à permis la purification d'un dimère d'acide phénolique avant une activité "anti mycotoxines" près de dix fois supérieure à celle des formes monomériques. Les diméres d'acide phénolique pourraient ainsi constituer des facteurs clés de résistance à l'accumulation de mycotoxines. Plus généralement, les variations de contenu et de disponibilité en acides phénoliques selon les variétés contribueraient aux différences de sensiblité à l'accumulation de mycotoxines chez le blé dur.