Thèse soutenue

Interactions entre cations métalliques et dérivés des oxacalix[4]arènes

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Auteur / Autrice : Besma Mellah
Direction : Françoise ArnaudMalika Trabelsi-Ayadi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie physique
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) en cotutelle avec Bizerte - Tunisie

Résumé

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Les travaux présentés dans cette thèse portent sur des dérivés cétones, pyridines, méthoxy, esters et amides des oxacalix[4]arènes. Leurs interactions vis-à-vis d’une grande variété de cations métalliques : cations alcalins et alcalino-terreux, cations des métaux de transition et des métaux lourds ont été étudiées selon les approches suivantes : a) l’extraction des picrates métalliques de l’eau vers le dichlorométhane, b) la détermination des paramètres thermodynamiques de complexation par spectrophotométrie et microcalorimétrie; c) l’établissement de la stoechiométrie des complexes par spectrométrie de masse en mode electro-spray; d) la localisation du cation métallique dans le complexe par 1H-RMN. Les objectifs de l’étude sont d’établir les propriétés d’extraction et de complexation de ces nouveaux dérivés qui se distinguent des calixarènes par la présence de ponts oxa et par une cavité et une flexibilité plus grandes et de mettre en évidence l’apport de ces ponts sur ces propriétés et sur la sélectivité de ces ligands. Dans une première partie consacrée aux homooxacalix[4]arènes, des sélectivités pour Na+, K+, Ca2+, Pb2+ et Mn2+ ont été mises en évidence avec des dérivés cétones qui s’avèrent plus efficaces mais moins sélectifs que les calixarènes apparentés. Le dérivé pyridine préfère les cations des métaux de transition et surtout les cations des métaux lourds, en accord avec la présence des atomes d’azote à caractère «mou». Dans la deuxième partie, l’étude des dérivés ester et amides secondaires du tétrahomodioxa calix[4]arène a montré qu’ils sont moins efficaces que les dérivés amides tertiaires. Des sélectivités intéressantes pour Li+, Ba2+, Zn2+ et Hg2+ pouvant atteindre 103 ont été mises en évidence. La troisième partie relative au dérivé octahomotétraoxacalix[4]arène tétraméthoxy montre que les complexes 1:1 formés avec tous les cations sont en général plus stables que ceux du calixarène homologue, suggérant la participation des atomes d’oxygène des ponts oxa à la complexation. Quelques sélectivités ont été mises en évidence notamment pour Cs+, Ba2+, Cu2+ et Hg2+.