Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Jean-Louis Vieillard-Baron.
Soutenue en 2006
à Poitiers , en partenariat avec Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts (autre partenaire) .
L'action intentionnelle contredit le déterminisme du fonctionnement biologique et nous ne comprenons pas comment l'intention agit sur le corps. La physique quantique résout la contradiction, et le cerveau s'avère nécessairement quantique. La genèse de l'intention peut être décrite comme une émergence, terme qui masque un indéterminisme fondamental. Ce double indéterminisme permet l'action intentionnelle. En conséquence, les résultats objectifs des actions intentionnelles ressemblent à ceux qui résultent de l'algorithme darwinien combinant variation et sélection. Une évolution phylogénétique, continuité inconcevable mais réelle, apparaît, qui va de l'organisme le plus simple à l'espèce humaine, du "comme si c'était intentionnel" à l'intentionnalité véritable. La seule solution pour la relation entre intention et corps exige une reconnaissance de la validité du monisme et du dualisme, ce qui n'est pas concevable, mais rappelle les conclusions de la physique quantique elle-même
Living and uncertainty
Pas de résumé disponible.