Thèse de doctorat en Sciences de la Terre
Sous la direction de Bruno Galbrun et de Pierre-Yves Collin.
Soutenue en 2006
à Paris 6 .
Une approche cyclostratigraphique a été utilisée pour étudier la série argileuse callovo-oxfordienne de l’Est du Bassin de Paris, et plus particulièrement pour y détecter des hiatus sédimentaires. L’analyse s’est basée sur l’étude des fluctuations du gamma ray (GR) et de la susceptibilité magnétique (SM). Leurs évolutions à long terme, similaires à l’échelle du bassin, reflètent les variations du niveau marin relatif, et ont été interprétées en terme de cycle transgressif/régressif. L’analyse des variations haute fréquence de la SM a démontré le contrôle astro-climatique. La reconnaissance des cycles d’excentricité a permis de proposer des estimations de durée minimales, en particulier pour la zone à Mariae estimée à 2. 6 ±0. 3 Ma. 2 hiatus ont été observés : le premier à la limite Callovien moyen/>, d'une durée minimale de 150 ka. Le deuxième, à la base de l'Oxfordien < dans la zone à Mariae, correspond à la MFS de 2nd ordre et se traduit par une condensation d'une durée de 300 ka.
The application of magnetic susceptibility in cyclostratigraphic analysis for detection and quantification of hiatuses : a case study of an argilliceous Callovian-Oxfordian sequence, eastern Paris Basin, France
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