Thèse de doctorat en Sciences. Biologie cellulaire
Sous la direction de Jean-Louis Laplanche.
Soutenue en 2006
à Paris 5 , en partenariat avec Université René Descartes. Faculté de médecine Necker enfants malades (Paris) (autre partenaire) .
Des analyses de CGH array menées chez des clones de N2a non infectés, sensibles ou résistants à la souche de prion 22L, ont révélé desmodifications chromosomiques mais aucune altération génomique récurrente associée au phénotype. L’analyse de l’expression de 29 gènes candidats a mis en évidence des profils transcriptionnels particuliers entre clones. L’analyse du transcriptome des cellules N2a5822L par biopuces a mis en évidence l’expression différentielle de gènes contrôlant l’efficacité de la transcription et la dynamique du cytosquelette. La mesure de l’expression de 38 gènes dans N2a5822L ainsi que dans trois autres clones sensibles et dans un clone résistant a montré une diversité de la réponse transcriptionnelle face à l’infection. L’étude de la PrPSc chez un patient atteint de MCJ et portant la mutation p. V180I a révélé l’absence de l’isoforme bi-glycosylée et serait révélatrice d’une conversion préférentielle des formes mono- et non-glycosylées mutées en formes pathologiques.
CGH array analysis of uninfected N2a sublines, susceptible or resistant to 22L prion strain, revealed chromosomal imbalances but did not demonstrate any characteristic profile of genomic alterations linked to phenotype. Likewise, sublines phenotype did not depend on the expression of Prnp nor PrPC. Analysis expression of a set of 29 genes revealed distinct transcriptional profiles in the N2a sublines. Transcriptional analysis of N2a5822L cells using microarrays demonstrated differential expression of genes implicated in transcription efficiency and cytoplasmic dynamics. Expression levels of a set of 38 genes in N2a5822L, in three susceptible sublines and in a resistant subline revealed diversity in transcriptional response to prion infection. Finally, study of PrPSc in a CJD patient harbouring the p. V180I mutation revealed the absence of the diglycosylated isoform supporting the evidence of the conversion of mono- and un-glycosylated mutated forms into the pathogenic mutant PrPSc180I