Thèse de doctorat en Systématique
Sous la direction de Jean-Jacques de Granville.
Soutenue en 2007
à Paris, Muséum national d'histoire naturelle , dans le cadre de École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) .
Le président du jury était Jean-Noël Labat.
Le jury était composé de Fabián Armando Michelangeli, Odile Poncy.
Les rapporteurs étaient Scott A. Mori, Dan Skean.
La famille des Melastomataceae comprend environ 4500-5000 espèces réparties en 150-166 genres divisés en 9 tribus. La tribu néotropicale des Miconieae comprend environ 1800-2000 espèces. La délimitation des genres qui la composent est souvent obscure et arbitraire, et rend l`identification des espèces souvent difficile, spécialement pour les genres morphologiquement proches : Leandra Raddi, Miconia Ruiz & Pavon et Ossaea DC. De nombreuses observations sur le terrain ont permis de constater l`incroyable diversité des espèces de Melastomataceae et leur aptitude à conquérir tous les milieux. Ces observations ont abouti à une analyse de la structure architecturale de certaines espèces colonisatrices de zones perturbées. Après les premiers travaux sur l'architecture, une analyse phylogénétique du genre Leandra a été entreprise. Cette étude ne pouvait se faire sans réaliser en parallèle un travail nomenclatural approfondi (réalisation de référentiels taxonomiques et lectotypifications). L'analyse phylogénétique moléculaire du genre Leandra a été réalisée sur le gène nrITS, elle inclut 224 espèces de la tribu des Miconieae dont 63 espèces de Leandra et démontre la polyphylie du genre. Les résultats de cette première analyse reliée aux caractères morphologiques des graines étudiées chez les espèces de Leandra et des trois autres genres proches cités précédemment ont permis d'émettre l'hypothèse que la morphologie des graines pouvait constituer un caractère valable afin d`aider à clarifier la problématique délimitation des genres.
Pas de résumé disponible.