Evaluation des Actifs financiers en présence du Capital Humain

Capital asset pricing model with humain capital

• Auteur / Autrice : Raghid Kassoua
• Direction : Denis Dupré
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Finance
• Date : Soutenance en 2006
• Etablissement(s) : Université Pierre Mendès France (Grenoble ; 1990-2015)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Ressources humaines

Modèle de fixation du prix des actifs

Résumé

Le modèle d'Evaluation des Actifs financiers (MEDAF), développé par Sharpe (1964), Lintner (1965) et Mossin (1966) prévoit une relation linéaire et positive entre le rendement des actifs risqués et leur niveau de risque systématique (bêta). Les premiers travaux de validation empirique du modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) sont relativement concluants. Toutefois, divers travaux empiriques ont montré des rentabilités anormales et contradictoires avec le principe de MEDAF. Face à ce problème répétitif et bien connu, certains chercheurs envisagent des modèles d'explication de rentabilités d'actifs financiers ne reposant pas sur le seul facteur de marché. En fait, la validation empirique du MEDAF pose une difficulté majeure, elle s'agit de remplacer le portefeuille de marché par un indice de marché de qualité contestable. Roll (1977) note que le portefeuille de marché ne peut se limiter aux seuls actifs échangés sur le marché financier. Dans cette étude nous intégrons le capital humain dans le modèle, cet actif risqué, incarné dans l'être humain ce qui le rende non échangé directement sur les marchés financiers ; représente un pourcentage très significatif de la richesse totale des nations et des individus. Jorgenson et Fraumeni (1989) estiment que 93 pour cent de la richesse des Etats-Unis sont sous forme de capital humain. En intégrant le capital humain dans le modèle nous avons constaté une amélioration du pouvoir explicatif du modèle par rapport au MEDAF et au modèle de Fama et French. De plus nous pensons que ce modèle peut être une voie de recherche prometteuse pour expliquer l'effet taille d’une façon économiquement et non empirique.

The capital assets pricing model (CAPM), developed by Sharpe (1964), Lintner (1965) and Mossin (1966) envisages a linear and positive relation between the return of the risky assets and their level of systematic risk (beta). The earliest empirical validations of the CAPM were relatively conclusive. However, various empirical works showed abnormal profitability and contradictory with the principle of CAPM. Vis-à-vis this repetitive and well-known problem, certain researchers consider multifactor models to explain the returns of financial assets. In fact, the empirical validation of the CAPM raises a major difficulty ; it acts to replace the market portfolio by a proxy of market. Roll (1977) note that the market portfolio cannot limit to the only investments exchanged on the financial market. In this study, we integrate the human capital in the mode. This risked investment incarnate in the human being which return it no exchanged directly on the financial markets. It represents a very significant percentage of the wealth of the nations and that of individuals. Jorgenson and Fraumeni (1989) estimate that 93 percent of the richness of the United States is in the form of human capital. By integrating the human capital in the model, we noted an improvement of the explanarory capacity of the model compared to the CAPM and the model of Fama and French (1993). Moreover, we think that this model can be a way of promising research to explain the size effect economically.