Thèse de doctorat en Sciences du sol
Sous la direction de Jean-Paul Lhomme.
Soutenue en 2006
Le système de cultures intercalaires est généralement utilisé afin d’assurer une utilisation efficiente de l’eau. Cette étude, conduite en Tunisie Centrale au niveau d’une association olivier-culture maraîchère, a pour objectif la quantification et la modélisation des transferts hydriques entre les différentes composantes de ce système se basant sur la méthode du bilan hydrique. Le système étudié a été subdivisé en 3 sous-unités occupées respectivement par la culture intercalaire, l’olivier et l’inter-rang maintenu en sol nu. Trois campagnes de cultures ont été suivies: deux cultures printanières (pomme de terre et petit pois) et une culture automnale (pomme de terre). L’approche de modélisation, basée sur l’équation du bilan hydrique, tient compte des flux latéraux entre les sous-unités. L’évolution du stock hydrique montre que l’olivier puise dans le réservoir de la culture et dans celui du sol nu. Des mesures du flux de sève sur quatre arbres munis chacun de 3 capteurs ont montré une variabilité intra et inter-arbre. La moyenne des densités des flux représente la transpiration de l’olivier à l’échelle du verger. Les résultats de la modélisation des transferts hydriques ont montré une assez bonne adéquation aux mesures dans le cas où les flux hydriques latéraux entre réservoirs sont pris en compte. Ce travail apporte des éléments tant sur le plan de l’expérimentation que sur celui de la modélisation du fonctionnement hydrique d’un système de cultures intercalaires. Ces approches sont transposables à d’autres associations.
Water balance of an intercropping system (olive tree-annual crop in Central Tunisia : experimental
Pas de résumé disponible.