Thèse de doctorat en Études politiques
Sous la direction de Marcel Gauchet.
Soutenue en 2006
à Paris, EHESS .
Ce travail porte sur le réflexion développée dans les années soixante-dix et quatre-vingt sur le totalitarisme et la démocratie, d'une part par les dissidents d'Europe de l'Est et d'autre part par ceux qui en Europe de l'Ouest et particulièrement en France se sont intéressés à ce combat pour la liberté d'opinion et d'expression dans les pays communistes. Ces personnes ont réfléchi sur la relation historique et philosophique entre les deux formes de la modernité politique en apparence radicalement opposées que sont le totalitarisme et la démocratie, et ont considéré que ce qui se jouait à l'Est dans la désagrégation des régimes communistes concernait l'avenir de la démocratie elle-même. Revenir sur ce moment cristallisateur de l'histoire politique moderne apporte un éclairage fort sur les transformations en cours des pratiques et des représentations de la démocratie.
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