Recalage à long terme d'images sonar par mise en correspondance de cartes de classification automatique des fonds
| Auteur / Autrice : | Isabelle Leblond |
| Direction : | Basel Solaiman |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Électronique |
| Date : | Soutenance en 2006 |
| Etablissement(s) : | Brest |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, de l'information et de la santé (Brest, Finistère) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire E3I2 - Extraction et exploitation de l'information en environnements incertains (Brest, Finistère) |
| Autre partenaire : École nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d'armement (1971-2010) |
Mots clés
Résumé
Ce travail montre la possibilité d'utiliser des images issues d'un sonar latéral pour se repérer sur le fond marin. Nous prenons l'hypothèse que l'on évolue dans un environnement précédemment cartographié et par rapport auquel on va se repérer. La zone de recherche est de la centaine de mètre ou plus et les images peuvent avoir été acquises sous des caps différents. Nous décidons d'opérer en deux temps : extraction de données symboliques nommés ''amers'' puis appariements. Préalablement, nous présentons les différentes données. Une attention particulière est portée sur la physique des fonds marins, afin d'appréhender les divers types d'amers utilisables. Nous présentons également la problématique du recalage sonar, en terme de difficultés et de solutions proposées pour les résoudre. Une deuxième partie est consacrée au prétraitement des données : correction de la TVG par une normalisation en fonction de l'angle et de despecklelisation par un seuillage de décompositions en ondelettes. L'étape d'extraction des amers est réalisée par une classification/segmentation des données. Les amers sont constitués par des zones contenant les diverses classes de fonds marins et leurs frontières. Nous montrons l'intérêt d'utiliser des paramètres classifiant issus d'une décomposition par ondelettes de Gabor et de réaliser la classification par le plus proche voisin en plusieurs étapes. La dernière phase est celle du recalage, effectuée en deux niveaux principaux. Le premier est un recalage symbolique, où les résultats de la classification sont appariés de manière de plus en plus fine. Le deuxième est un recalage quantitatif, où des données issues directement des images sonar sont associées.