Fiabilité des algorithmes numériques : pseudosolutions structurées et précisions
| Auteur / Autrice : | Stef Graillat |
| Direction : | Philippe Langlois |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Informatique |
| Date : | Soutenance en 2005 |
| Etablissement(s) : | Perpignan |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan ; 1999-....) |
Mots clés
Résumé
Les travaux présentés dans cette thèse portent sur la stabilité et la précision de certains algorithmes numériques. Les contributions de cette thèse se situent à quatre niveaux : 1) Amélioration de la précision : on propose un algorithme de Horner compensé qui calcule un résultat avec la même précision que si il avait été calculé par le schéma de Horner classique, mais avec une précision interne doublée. 2) Applications des pseudoze��ros : on propose des application de pseudozéros en calcul formel (primalité approchée) et en théorie du contrôle (rayon de stabilité et pseudoabscisses). 3) Prise en compte des perturbations réelles : on donne des formules calculables pour le conditionnement réel et l'erreur inverse réelle pour des problèmes de l'évaluation polynomiale et le calcul de racines. Nous montrons qu'il y a peu de différences entre le conditionnement réel et le conditionnement classique. Néanmoins, nous montrons que l'erreur inverse réelle peut être significativement plus grande que l'erreur inverse classique. 4) Perturbations matricielles structurées : nous étudions la notion de pseudospectre structuré pour les matrices Toeplitz, circulantes et Hankel. Nous montrons qu'il n'y a pas de différence entre le pseudospectre structuré et le pseudospectre classique. Nous étudions aussi des conditionnements pour les systèmes linéaires et l'inversion matricielle pour des structures dérivant d'algèbres de Lie et de Jordan. Nous étudions pour quelles sous-classes de ces structures il n'y a pas ou peu de différences entre les conditionnements structurés et non structurés.