Thèse de doctorat en Psychologie clinique
Sous la direction de Monika Boekholt.
Soutenue en 2005
à Paris 13 .
Du dessin pris initialement dans une activité de décharge motrice à l'écriture, mode secondarisé du langage, l'activité graphique traduirait dans les étapes de sa croissance celles de la maturation pulsionnelle. Nous nous sommes appuyée sur le modèle psychanalytique pour aborder son développement d'un point de vue phylogénétique puis ontogénétique. Nos hypothèses, validées par l'analyse de nos résultats, s'articulent autour du processus d'individuation-séparation dont les difficultés s'appréhendraient à travers l'investissement de l'écriture dans sa valeur d'image et un mouvement scripteur mal dégagé de ses composantes auto-érotiques. L'écriture, issue de la métaphorisation oedipienne en traduirait par ailleurs les impasses à travers les difficultés d'intégration de la règle calligraphique. Nous avons croisé l'examen de dessins et surtout d'écritures d'enfants consultants en centre médico-psychologique avec des épreuves projectives et d'efficience intellectuelle.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2009 par l'Harmattan à Paris
Productions graphiques et clinique infantile