Thèse de doctorat en Géographie, aménagement, urbanisme
Sous la direction de Hélène Rivière d'Arc.
Soutenue en 2005
à Paris 3 , dans le cadre de École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris) , en partenariat avec Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (équipe de recherche) et de Institut des hautes études de l'Amérique latine (Paris) (autre partenaire) .
Cette recherche aborde le sujet des espaces vacants et leur importante dans la configuration métropolitaine de Guadalajara, Mexique, en vue de contribuer au débat sur les transformations de la ville latino-américaine et son insertion dans les récents paradigmes du développement urbain. La méthodologie suivie inclue une analyse typologique des espaces vacants, des profils et idéologies des propriétaires, le cadre légal qui régie la propriété du sol, les instruments de politique (le partenariat public-privé, le transfert de droit du développement, le droit de préemption, le plan d'occupation de sol, etc. ). Ce n'est pas seulement la valeur vénale qui se trouve à l'origine des espaces vacants, mais également toute une gamme de valeurs (patrimoniale, symbolique, politique. . . ) qui dépendent des agents concernés. Au-delà de l'impact des espaces vacants dans la structure urbaine, les enjeux ont des répercussions sur la structure de la société et notamment sur la gouvernabilité métropolitaine.
Vacant land in the metropolitan area of Guadalajara, Mexico : urban policies and management strategies for the period 1970-2000
The subject of this research is vacant land and its importance in the configuration of the metropolitan area of Guadalajara in Mexico. The aim of the study is to contribute to the debate on transformations to Latin American cities and how the Latin American city has come to be included in recent paradigms of urban development. The methodology used includes a typology of vacant land, the profile and ideology of the owners, the legal framework regulating urban land, and instruments of public policy (such as transfer of development rights, preferential rights and land use plans). The political and social approach of the study leads to the conclusion that the main value of vacant land to the stakeholders involved on urban transformation may not be its commercial or monetary value so much as what is means as a form of patrimony, and in political or symbolic terms. Vacant land is decisive in the configuration of urban structure, but also has an impact on social structure and urban governance.