Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Yves Luginbühl.
Soutenue en 2005
à Paris 1 .
La thèse s'intéresse aux rapports entretenus entre des communautés territoriales et de grandes entreprises productives. L'implantation de projets d'aménagement industriel rencontre des oppositions citoyennes récurrentes, entre autres, au nom du paysage. Pourquoi un tel refus? L'hypothèse est que le paysage s'inscrit comme un nouveau champ de revendication sociale face à l'industrialisation qui soulève l'enjeu de la qualité des territoires. Dans cette suite, le paysage devient un lieu de médiation et un enjeu de gouvernance et du développement durable des sociétés réflexives. Deux études de cas (France, Québec) testent cette hypothèse. L'examen détaillé de négociations sociales, menées à l'intérieur et en parallèle de la procédure d'évaluation environnementale, montrent que si le paysage s'affirme comme un lieu de médiation sociale, il n'est cependant pas un enjeu incontournable de la gouvernance territoriale, du moins dans le contexte des régions fragiles étudiées.
The industrial landscape as a object of social mediation and an issue of sustainable development and environmental justice : the case of the ALCAN (Alma, Quebec) and Péchiney (Dunkirk, France smelters
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