Thèse soutenue

Taxinomie, phylogénie moléculaire et évolution des Scyliorhinidae sensu lato (Chondrichthyes, Carcharhiniformes)

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Auteur / Autrice : Samuel Paco Iglésias
Direction : Daniel Sellos
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : François Jean Meunier
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Lecointre, Serge Planes
Rapporteurs / Rapporteuses : Laure Bonnaud-Ponticelli, Kazuhiro Nakaya

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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"Les Scyliorhinidae forment la plus grande famille de requins actuels. L’espèce Apristurus atlanticus est placée en synonyme junior d’A. Laurussonii et une nouvelle espèce est décrite : A. Melanoasper. La phylogénie des Scyliorhinidae est explorée au travers des analyses séparées et combinées d’un gène mitochondrial et d’un gène nucléaire. La paraphylie des Scyliorhinidae est fortement soutenue et la classification du groupe est révisée. Les Scyliorhinidae sensu stricto sont redéfinis et les Pentanchidae sont ressuscités et redéfinis. Une phylogénie fiable permet des inférences sur l’évolution de caractères biologiques. Le caractère "mode de reproduction" est plaqué sur l’arbre moléculaire et permet de discuter des transitions des modes de reproduction chez les Carcharhiniformes. Par ailleurs Apristurus longicephalus est décrite comme étant la première espèce de Chondrichtyens hermaphrodite rudimentaire. Le développement de l’organe électrosensoriel est mis en corrélation avec l’écologie des Carcharhiniformes. L’hypothèse préliminaire soutient que cet organe compense l’inefficacité de la vision pour la détection des proies. "