Mise au point de dispositifs de mesure de conductivités et de propriétés thermoélectriques d'alliages métalliques liquides en environnement sévère
Auteur / Autrice : | Frédéric Sar |
Direction : | Jean-Georges Gasser |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Metz |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPMD - Laboratoire de Physique des Milieux Denses - EA 3469 |
Mots clés
Résumé
On se propose dans cette thèse de mettre au point des dispositifs de mesure capables de caractériser les propriétés thermoélectriques et les conductivités d'alliages dans des conditions sévères de température et de réactivité chimique. On ne connaît pas la conductivité thermique de l'alliage plomb/bismuth, qui pourrait être le liquide caloporteur et la source de neutrons par spallation des centrales nucléaires de quatrième génération. Nous avons mesuré la conductivité électrique et le pouvoir thermoélectrique de cet alliage sur une large gamme de température, à douze compositions différentes. On en a déduit la conductivité thermique d'après les relations entre les coefficients de transport. Par ailleurs, les quasicristaux ont des propriétés de transport électrique particulières. Une étude de ces alliages à l'état liquide serait intéressante. La principale difficulté expérimentale est liée à la composition chimique des quasicristaux qui sont formés d'au moins un métal très corrosif ou chimiquement très actif aux hautes températures des liquides (aluminium, manganèse, magnésium, terres rares,. . . ). Nous avons mis au point des nouvelles cellules de mesure en céramique (alumine, nitrue de bore) capables de résister aux conditions environnementales sévères. Ces cellules ont été testées dans le cadre d'une étude du ternaire Mg39. 5Ga20. 5-Zn40 qui est un quasicristal à l'état solide. Les valeurs expérimentales des différents types d'alliages ont été comparées à des valeurs calculées en utilisant le formalisme de Faber-Ziman et la théorie des pseudopotentiels.