Thèse de doctorat en Écologie microbienne
Sous la direction de Jean-Louis Fanlo.
Soutenue en 2005
à Lyon 1 .
Dans le cadre de la réduction des émissions atmosphériques des Composés Organiques Volatils (COV), de nombreux travaux visent à optimiser la gestion des procédés biologiques utilisés pour traiter ces effluents. Ce travail de thèse est axé sur le fonctionnement de la microflore et plus particulièrement sur la mise en place de la communauté microbienne impliquée dans la dégradation des COV (phase d'acclimatation). La caractérisation de la microflore, par l'évaluation de la densité, de la diversité, et de l'activité de biodégradation, a été réalisée au sein d'unités pilotes alimentées par des effluents gazeux contenant onze COV (composés oxygénés, aromatiques et chlorés). Ce travail a notamment mis en évidence que : - la stratégie (fortes concentrations en polluants : 7,7 g. M-3) actuellement employée pour acclimater la flore n'est pas adaptée. - l'élimination des onze composés est associée à une microflore dominante hétérogène. - lors du démarrage, le mode d'introduction des polluants (simultané ou progressif) a peu d'impact sur le fonctionnement des réacteurs
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