Thèse de doctorat en Physiologie, biologie des organismes, populations, interactions
Sous la direction de Yvan Lagadeuc.
Soutenue en 2005
à Caen .
Les variations de la production primaire phytoplanctonique sont associées aux variations de lumière, de concentrations en sels nutritifs ou de température de l’eau. Cependant, une influence de la composition spécifique est admise sans que le suivi attentif ne soit réalisé à chaque étude sur la production primaire. Durant 18 mois, des prélèvements ont été réalisés toutes les deux semaines dans un écosystème macrotidal normand, la Baie des Veys. Durant cette période, les paramètres physico-chimiques (lumière, charge particulaire, sels nutritifs, température, salinité), la production primaire et les paramètres photosynthétiques (PBmax, αB, Ek, βB) ont été mesurés. En parallèle, un suivi de la structure de la communauté phytoplanctonique (biomasse, composition spécifique, biovolume, diversité spécifique) et donc une observation des successions d’espèces ont été entrepris. Une relation a été établie entre la dynamique de production primaire et les changements dans la structure de communauté microalgale. Les espèces dominantes (Bacillariophycées) ont un preferendum environnemental pour une production optimale. Les variations temporelles, inter- et intraspécifiques du biovolume des Bacillariophycées sont corrélées à la production primaire et la diversité spécifique est élevée lorsque la compétition pour les ressources trophiques et la productivité sont faibles. Un suivi permanent de l’ « identité phytoplanctonique » est nécessaire à une meilleure compréhension de l’apport de matière organique au sein des réseaux trophiques marins, surtout dans les zones d’interface où le mélange entraîne des changements dans la structure de la communauté phytoplanctonique.
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