Thèse de doctorat en Préhistoire, archéologie, histoire et civilisations de l'Antiquité au Moyen-Âge
Sous la direction de Robert Chenorkian.
Soutenue en 2005
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
A la fin de la période solutréenne (21000 à 19000 BP), un groupe particulier, le "Salpêtrien" se développe en Languedoc (France) autour de 19000 BP. La définition de cette entité culturelle repose sur la disparition de la retouche solutréenne et la focalisaton de la production sur un outil spécifique : la pointe à cran de type méditerranéen. Ce travail tente d'apporter un regard technologique sur les méthodes de débitage par l'analyse de l'ensemble des témoins lithiques conservés dans les sites de ces deux périodes en Languedoc. La structuration technique de l'industrie salpêtrienne et les objectifs de débitage sont ainsi clairement définis. Le rapport qu'entretient le Salpêtrien avec le Solutréen, est éclairci du point de vue technologique. L'analyse apporte donc des éléments supplémentaires quant à la caractérisation du Salpêtrien. Elle nourrit égalelment le débat sur la filiation culturelle entre Solutréen et Salpêtrien en Languedoc, mais aussi à l'échelle de l'Europe méditerranéenne.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2007 par [CCSD] à Villeurbanne
Les industries lithiques du solutréen supérieur et du salpêtrien ancien en Languedoc : ruptures et continuités des traditions techniques