Thèse de doctorat en Psychologie
Sous la direction de Roland Gori.
Soutenue en 2005
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (autre partenaire) .
La toxicomanie féminine est comme frappée d'un oubli. Les auteurs ne font pas de distinction entre les conduites d'intoxication chez les hommes et chez les femmes. Pourtant des différences existent, tant au niveau des troubles associés, des parcours de vie, que des modalités transférentielles dans la rencontre psychothérapeutique. L'anamnèse de nombreuses femmes toxicomanes révèle la fréquence de traumatismes sexuels subis dans l'enfance ou à l'adolescence. Le recours à la drogue a pour fonction, ici, de se soustraire au souvenir de l'évènement traumatique. L'évocation de ces histoires traumatiques dans le cadre de la rencontre psychothérapeutique s'effectue le plus souvent sur un mode passionnel. Sous le couvert du transfert peut se dévoiler une passion. Passion amoureuse, haineuse, véritable toxicomanie d'objet qui vient se substituer à la passion du toxique. Ces passions de transfert qui ne cèdent pas à l'interprétation, sont de véritables constructions, qui ont une fonction de suppléance. Elles dévoilent un positionnement spécifique de ces femmes toxicomanes quant à la question de l'être et du rapport à l'objet : un défaut de reconnaissance radicale et un défaut de travail du deuil.
Female drug-addiction : from sexual traumatism to love of transference
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Cette thèse a donné lieu à une publication
Toxicomanie féminine : du traumatisme sexuel à l'amour de transfert
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2012 par Cairn à Paris
Toxicomanie féminine : du traumatisme sexuel à l’amour de transfert
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