Thèse de doctorat en Immunologie, signalisation, tumeurs lymphoïdes
Sous la direction de Gilles Dietrich.
Soutenue en 2004
à Toulouse 3 .
Dans la rate, les opioïdes modulent la sensibilité à l'apoptose via le récepteur de mort Fas. Les opioïdes peuvent-ils affecter d’autres tissus exprimant Fas ? Nous avons montré dans un modèle d’hépatite Fas-dépendante que l’administration d’un antagoniste des récepteurs opioïdes (naltrexone) réduit significativement la létalité des souris. Cette protection n’implique pas un relais du système nerveux central ni une interaction directe avec les hépatocytes ni un blocage de l’activité des neutrophiles infiltrant le foie lésé. Nous avons montré que le blocage du système opioïde au cours d’une réponse immunitaire T CD4 s’accompagne d’un peuplement plus rapide et plus intense des ganglions lymphatiques drainant le site d’immunisation. Cet effet n’est tributaire ni d’une modulation des chimiokines lymphoïdes ni d’une prolifération accrue ou d’une réduction de l’apoptose des lymphocytes. L’effet des opioïdes sur la migration des cellules dendritiques est actuellement en cours d’investigation.
Pas de résumé disponible.