Etude optoélectronique bilatérale de la cinématique des membres inférieurs et de la ceinture pelvienne lors d'un exercice de pédalage : influence du niveau d'expertise et de la charge externe
Auteur / Autrice : | Olivier Edeline |
Direction : | Jacques Weber |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport. Biomécanique et physiologie du mouvement |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le but de ce travail était de vérifier qu’il existait une asymétrie du mouvement de pédalage chez les cyclistes, qu'elle était dépendante de la charge de travail et de l’expérience cycliste et que le mouvement de pédalage pouvait être modifié par l’utilisation de matériel différent. Trois études optoélectroniques ont été réalisées: deux sur des cyclistes très entraînés et des non cyclistes droitiers manuels et podaux pour évaluer leur mouvement de pédalage en fonction de la charge de travail à 55% VO2max (CE1), 65% VO2max (CE2) et 75% VO2max (CE3), une étude sur des cyclistes utilisant deux types de selles, une selle standard et une selle ergonomique. Le mouvement de pédalage des cyclistes très entraînés était asymétrique. L'asymétrie était plus importante à CE3 qu’à CE1. A CE3, les asymétries étaient localisées au niveau proximal. Les asymétries au niveau distal existaient mais uniquement à CE1. Chez les non cyclistes, les asymétries étaient plus nombreuses. Elles n’étaient pas localisées et elles n’étaient pas dépendantes de la charge. L’utilisation d’une selle ergonomique mobile ne modifie pas le comportement moteur des cyclistes. L’augmentation de l’efficacité du pédalage avec la charge chez les cyclistes entraînés pourrait provoquer cette différence entre les cyclistes et non cyclistes et la disparition des asymétries distales chez les cyclistes. Chez les cyclistes, les mouvements étaient plus amples et plus tardifs à gauche qu’à droite. Chez les non cyclistes, les mouvements étaient plus amples et plus tardifs à droite qu’à gauche. Ces différences pourraient provenir de l’organisation du SNC et d’une différence de programmation motrice due à l’expérience cycliste.