Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Robert Frank.
Soutenue en 2004
à Paris 1 .
C'est au cours de la Grande Guerre, à l'instar des États-Unis et de l'Angleterre, que se constitue timidement en France, entre 1916 et 1918, un mouvement de soutien à la Société des Nations, malgré l'hostilité du gouvernement français. L'organisation née des traités de paix déçoit pourtant ses partisans, qui entendent alors œuvrer à son perfectionnement, grâce au soutien de l'opinion publique. Mais ce militantisme ne parvient pas à se fédérer en France, contrairement au Royaume-Uni, autour d'une unique association. La dispersion des efforts, ajoutée au nombre restreint de militants et à la médiocrité des ressources, gêne considérablement l'action en faveur de la SdN, animée par une élite d'hommes politiques et d'intellectuels, issus majoritairement de la mouvance radicale. Après des débuts difficiles, leur propagande connaît un plus large succès dans la seconde moitié des années vingt, avant de décliner irrémédiablement dans les années trente, en raison des échecs répétés de la SdN.
The French apostles of the "spirit of Geneva" : advocates for the League of nations in the first half of twentieth century
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