Thèse soutenue

Caractérisation de l'os trabéculaire mandibulaire par IRM haute résolution et DXA : intérêt en implantologie et chirurgie buccale
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Auteur / Autrice : Léon Choel
Direction : André BriguetMichèle Lissac
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie appliquée
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Lyon 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'ostéointégration et le succès en implantologie et chirurgie buccale dépendent entre autres de la densité minérale osseuse (DMO) et de la micro architecture de l'os trabéculaire (OT). Si on dispose d'images numérisées à une résolution spatiale suffisante, plusieurs paramètres de cette micro architecture sont quantifiables par différentes méthodes d'analyse basées soit sur des calcul de longueur (largeur des travées, des pores, degré d'anisotropie du réseau) soit sur ds estimateurs de propriétés topologiques (connexité du réseau). A ce jour, les techniques de référence, microscopie optique, électronique et micro radiographie supposent des biopsies et ne sont donc pas applicables en pratique courante. En raison de leur non invasivité, l'absorptiométrie osseuse (DXA) et l'IRM constituent des modalités de choix pour l'évaluation de l'OT. Trois objectifs sont visés par ce travail. Le premier est d'explorer la faisabilité de ces deux modalités pour l'évaluation de la DMO et de la micro architecture trabéculaire d'échantillons mandibulaires afin d'approcher la qualité du site osseux receveur. Le second est d'évaluer l'importance relative de l'âge, du sexe, du statut dentaire et de la localisation sur la DMO. Cette étude a porté sur 63 échantillons mandibulaires issus de 21 cadavres. Elle a montré que la DMO était sensible au statut dentaire mais assez peu aux autres variables (article en Annexe 1). Enfin, le troisième est de mettre au point une séquence IRM haute résolution et de déterminer les valeurs de paramètres morphométriques, topologiques et d'anisotropie de l'OT mandibulaire. Nous avons obtenu des images en 2D à 2 teslas avec une résolution spatiale inférieure à 117æm2. Leur segmentation a été réalisée par une méthode non opérateur dépendant et reproductible fondée sur la conservation des valeurs de DMODXA et de DMOIRM. Les valeurs des paramètres sont cohérentes avec celles de la littérature, ce qui valide les conditions expérimentales et la séquence utilisée. Ces paramètres montrent des différences en fonction de la stratification statistique utilisée (article en Annexe 2)