Contribution à l'étude des effets physiologiques d'une contamination par les hydrocarbures chez le turbot (Scophthalmus maximus) : importance des modes d'intoxication
Auteur / Autrice : | Christelle Goanvec |
Direction : | Guy Nonnotte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Brest |
Mots clés
Résumé
Les pollutions accidentelles pétrolières conduisent à une contamination de l'environnement marin par des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques. L'objectif est de déterminer, par utilisation de différents biomarqueurs biologiques, l'effet, chez le turbot, d'une contamination par du fuel lourd (FO2) sur l'organisme, et plus particulièrement sur la fonction et la structure branchiales. Les poissons sont intoxiqués par un FO2 par voie intrapéritonéale ou par voie d'eau. Les biomarqueurs d'exposition (EROD et fluorescence des métabolites biliaires) permettent de comparer différents modes et doses d'intoxication. Quelques biomarqueurs d'effets (paramètres physiologiques et morphologiques) montrent que le xénobiotique considéré a un effet néfaste au niveau moléculaire, cellulaire et tissulaire. Les effets engendrés diffèrent selon le mode de contamination. L'intoxication par la fraction soluble induit un effondrement du nombre de ionocytes, essentiels aux échanges entre l'animal et son milieu. Cette altération structurelle peut être à l'origine des altérations fonctionnelles constatées.