Capital social et développement : concept, théories et éléments empiriques issus du milieu rural de Madagascar
Auteur / Autrice : | Nicolas Sirven |
Direction : | Jean-Pierre Lachaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Lachaud |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Lachaud, Philippe Hugon, François Régis Mahieu, Emmanuelle Gabillon, Yannick Lung | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Hugon, François Régis Mahieu |
Mots clés
Résumé
Depuis le milieu des années 1990, la notion de capital social semble jouir d'une certaine popularité dans la littérature économique. A l'origine, il s'agit d'un concept développé par le sociologue P. Bourdieu, mais, très vite, la conception du capital social va s'élargir jusqu'à faire référence à l'ensemble des interactions sociales au sein d'une société. Une des conséquences de cette dérive amène à considérer que les institutions sont une forme de capital, ce qui va entraîner un regain d'intérêt envers les modèles de croissance endogène. Parmi les nombreuses limites de cette démarche, le principal problème réside dans l'abondance et l'imprécision des définitions du capital social ; si bien que ce dernier apparaît comme un concept fourre-tout. Afin de palier cette difficulté, la présente étude propose de réinterpréter la définition de Bourdieu dans une perspective micro-économique. Ainsi le capital social est défini comme l'ensemble des droits qu'un individu possède sur les ressources de son réseau social. Cette définition fait du capital social un actif que les ménages peuvent utiliser en cas de besoin.