Thèse soutenue

L'émule et le copiste ou L'esprit et la lettre dans les procès de traduction

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Auteur / Autrice : Giuseppe Mariano
Direction : Marcella Díaz-Rozzotto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études italiennes
Etablissement(s) : Besançon
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La dichotomie face à laquelle se retrouve tout traducteur est de vieille date. Souvent il s'arrête à la deuxième partie de son dilemne, qui est de l'ordre linguistique. Mais s'il veut trouver une convergence entre les deux pôles il lui faut entamer un autre parcours qui ressemble, on l'a dit, à l'ouverture d'une poupée russe d'où sort l'enchaînement de toutes les autres, c'est-à dire des raisons multiples qui ont affaire avec les procès de traduction, à savoir : la traduction de la pensée (domaine logique), la traduction du langage qui la contient (domaine linguistique), la traduction synchronique des deux (domaine herméneutique), la traduction du contexte culturel (domaine anthropologique), la traduction des conditions communicatives (domaine dialogique), la traduction du support formel (domaine stylistique). Au terme de ce parcours, pourtant le monde binaire du traducteur émerge à nouveau, où il est encore et toujours question d'un "quoi" et d'un "comment" on traduit : un "quoi" logique-herméneutique-anthropologique et un "comment" linguistique-dialogique-stylistique : la traduction en tant que résultat et action du traduire. La question qui s'impose- et à laquelle nous avons essayé de répondre- est la suivante : est-ce cette "́action" la seule capable de désactiver les dichotomies ? et quel est son "mouvant" ?