Thèse de doctorat en Médecine
Sous la direction de Jérôme Salomon.
Soutenue en 2003
Peu après les attentats du 11 Septembre 2001 aux Etats-Unis, les premières " enveloppes suspectes " sont apparues en France, avec la menace réelle de l'utilisation de B. Anthracis, responsable de la maladie du charbon. Face à cette première alerte bioterroriste, aucune démarche sanitaire n'était définie. Nous avons mené deux études pour rendre compte de l'application du plan " biotox " diffusé par les autorités sanitaires vers tous les SAMU de France et en particulier celui des Hauts-de-Seine. Il en ressort un manque d'information sur les risques, sur les méthodes de prévention et de traitement d'où une grande hétérogénéité des prises en charge préhospitalières. Il apparaît nécessaire d'élaborer et d'évaluer périodiquement un plan spécifique préhospitalier de prise en charge d'actes de malveillance ou de bioterrorisme afin de mieux informer le public et les acteurs de santé, et coordonner de façon optimale la prise en charge par les SMUR puis par les structures d'accueil spécialisées.
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