Les relations artistiques entre Prague et Paris 1889-1910 : la critique d'art et la recherche de la modernité
Auteur / Autrice : | Karolina Fabelova |
Direction : | Bernard Michel, Petr Wittlich |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Université Charles de Prague |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Milena Lenderová, Jean-Michel Leniaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la période de 1889 jusqu'à 1910, quatre générations d'artistes tchèques menèrent une recherche sur la modernité (de l'académisme au cubisme) en essayant d'établir une tradition artistique et en même temps de mettre l'art tchèque en contact direct avec l'art européen, surtout français. L'art tchèque fut présenté au cours des expositions universelles de Paris en 1889 et 1900. De l'autre côté l'association Manes organisa des expositions de l'art français à Prague (Auguste Rodin 1902, L'art moderne français 1902 (par Gabriel Mourey), Les impressionnistes 1907 (par Camille Mauclair), Emile Bernard 1909, Antoine Bourdelle 1909, Les Indépendants 1910) et publia la revue Volné smery (Les tendances libres) qui devint l'organe principal des relations franco-tchèques. Ses éminents critiques d'art Milos Jirilnek et F. X. Salda se lièrent avec les critiques d'art étrangers -le Suisse William Rit ter qui écrivit à propos des artistes tchèques dans les revues françaises, l'Allemand Julius Meier-Graefe qui fut le seul critique d'art étranger propagant ouvertement l'art moderne, surtout l'oeuvre de Cézanne, en Bohème. Des Français ce fut Gabriel Mourey qui amena les exemples de la peinture impressionniste à Prague, Charles Morice introduisit l'oeuvre de Paul Gauguin sur la scène tchèque et Camille Mauclair devint le collaborateur de Voh,é sme,y le plus fidèle en écrivant sur l'art français. A partir de 1910, l'avant-garde tchèque du groupe Osma résolut les mêmes problèmes artistiques que leurs collègues français.