Thèse de doctorat en Science politique
Sous la direction de Lucien Sfez.
Soutenue en 2003
à Paris 1 .
Les recherches sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ne peuvent se limiter aux seules relations entre machines instrumentales ou médiums. Elles doivent, également, participer d'une réflexion beaucoup plus large, englobant leur influence sur la vie sociale et l'esprit humain, parce que ces technologies s'appliquent autant aux systèmes physiques et mentaux de l'homme qu'aux institutions sociales, politiques et culturelles, par le biais du renforcement des systèmes d'interaction médiatique. Ainsi, les sciences de la communication se déplacent-elles et oeuvrent-t-elles dans la sphère technologique, comme l'a démontré Lucien Sfez. Au sein de celle-ci, la communication ne se donne plus à voir comme un simple échange de message entre un émetteur et un récepteur, mais traduit le mode d'existence même des phénomènes qu'elle lie entre eux. Dès l'avènement de la notion de « cybernétique» par Rober Wiener, les NTIC semblent congédier les distinctions existantes entre l'artificiel et le vivant, l'âme et le corps, la machine et l’homme.
Ethical criticism of ideological utopia of cyberjournalism
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