Thèse de doctorat en Physique nucléaire
Sous la direction de Barbara Erazmus et de Christelle Roy.
Soutenue en 2003
à Nantes , dans le cadre de École doctorale sciences et technologies de l'information et des matériaux (Nantes) .
Les collisions d'ions lourds ultra-relativistes sont produites dans le but d'observer la matière dense et chaude. Un objectif majeur est de prouver l'existence du plasma de quarks et de gluons (QGP), un état dans lequel les conditions de température et de densité sont suffisamment élevées pour rompre le confinement des quarks à l'intérieur de hadrons. Dans ce but, le RHIC produit des collisions p+p et Au+Au avec une énergie dans le centre de masse de √SNN=200 GeV. Cette thèse porte sur la production des résonances [lambda](1520) dans ces deux systèmes grâce au dispositif expérimental de la collaboration STAR. Les différents rapports [Lambda](1520) indiquent une baisse significative de leur production dans les collisions d'ions lourds. Ces résultats constituent une forte présomption d'un découplement des particules en 2 phases : chimique puis thermique. Cette conclusion est une étape importante dans notre compréhension du comportement de la matière dans les collisions d'ions lourds ultra-relativistes.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2003 par [CCSD] à Villeurbanne
Production de [lambda](1520) dans les collisions p+p et Au+Au à √SNN=200 GeV dans l'expérience STAR au RHIC