Thèse de doctorat en Biologie moléculaire. Parasitologie
Sous la direction de Christian Doerig et de Daniel Parzy.
Soutenue en 2003
à Paris, Muséum national d'histoire naturelle , dans le cadre de École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) .
Le jury était composé de Max Goyffon, Joseph Schrevel.
Les rapporteurs étaient Jean-François Dubremetz, Laurent Meijer.
Le paludisme, maladie tropicale, tue 1 à 3 millions de personnes par an. Plasmodium falciparum, le protozoaire parasite responsable des formes létales chez l'homme, développe des résistances à la majorité des antipaludéens. Il est donc indispensable de rechercher de nouvelles cibles parasitaires thérapeutiques. Ce travail de thèse participe à l'identification et la caractérisation biochimique de trois nouvelles cyclines, d'une Cdk (cyclin dependent kinase), et de la PKA (protéine kinase A) chez P. Falciparum. Ces deux familles de protéines kinases, acteurs de fonctions cellulaires essentielles chez les eucaryotes, semblent jouer un rôle dans le contrôle de la prolifération cellulaire du parasite. De plus elles présentent suffisamment de différences avec leurs homologues humains pour être considérées comme cibles thérapeutiques potentielles. L'apport de telles données fondamentales représente une étape initiale indispensable dans le développement de nouvelles molécules antipaludiques
Malaria, a tropical disease, kills 1 to 3 million people each year. Plasmodium falciparum, the parasitic protozoan responsible for the lethal forms of the disease, has developped resistance to most available antimalarial drugs. It is thus essential to seek new therapeutic parasitic targets. A major part of this PhD work consists of the identification and biochemical characterization of three novel cyclins, one Cdk (cyclin dependent kinase) and the PKA (proteine kinase A) of P. Falciparum. These protein kinase families take part in essential eukaryotic cellular functions and are likely to play essential roles in the control of cellular parasitic proliferation. Moreover they display enough differences with their human counterparts to be considererd as therapeutic potential targets. The contribution of such fundamental data is a necessary ininitial step towards the development of new antimalarial drugs