Thèse de doctorat en Sciences du vivant. Géosciences et sciences de l'environnement. Anthropologie biologique. Paléoanthropologie
Sous la direction de Henri Duday.
Soutenue en 2003
à Bordeaux 1 .
La fin du Néolithique en France est caractérisée par l'utilisation de spultures plurielles. La crémation est une pratique relativement rare à cette période : parmi plusieurs milliers de tombes, le corpus est seulement constitué de cinquante-deux-sites. Après un aperçu critique des outils méthodologiques proposés pour l'analyse des os brûlés, l'étude et la présentation de neuf sites -la grotte du Gardon (Ain), San Sébastien 2 (Var), Reichstett-Mundosheim-Souffelweyersheim (Bas-Rhin), La Coste (Haute-Loire), Peyrolebade 3 (Aveyron), Les Canas (Loiret), Monéteau-sur-Macherin (Yonne), Maison-Rouge (Loiret) et Lacroix-Saint-Ouen (Oise) - permettent de mettre en évidence la diversité et la complexité des pratiques funéraires intégrant l'utilisation du feu. Il ressort que la crémation s'intègre de manière naturelle aux rituels existant à cette période, indépendamment des cultures matérielles. Parallèlement, l'étude démontre l'importance de l'enregistrement des données de fouilles sur le terrain, afin de disposer des éléments nécessaires pour discuter des gestes junéraires.
Cremation and funerary practices in late Neolithic France : methodoligical tools and archaeological analyses
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