Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation
Sous la direction de Élisabeth Bautier.
Soutenue en 2002
à Paris 8 .
Le point de départ de la thèse est la question de l'enseignement des sciences et de sa rénovation et celle des rapports entre concepts "quotidiens" et concepts "scientifiques" dans cet enseignement. Ces questions sont abordées à travers une recherche sur les explications produites par des élèves confrontés à des phénomènes naturels qui sont l'objet, à la fois, d'un discours "quotidien" et d'un enseignement "scientifique". Après une "investigation à travers les théories" (Bachelard, Piaget, Wallon, Vygotski, Leontiev, les didacticiens), la thèse analyse les explications produites par 160 élèves brésiliens (3ème, 8ème et 11ème années d'école), en réponse à un questionnaire comportant 15 questions ouvertes. Pour ces élèves, expliquer c'est avant tout écrire une réponse. Il n'existe pas d'univers explicatif de l'élève entendu comme univers de références systématiquement mobilisées. L'explication prend appui sur des mots-significations souvent assemblés en couples et chaînes de couples.
The explanatory universe of pupils : a key question for the reform of science education. A study of first and second degree brazilian pupils
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