Thèse de doctorat en Histoire de l'art
Sous la direction de Bruno Foucart.
Soutenue en 2002
à Paris 4 .
1873-1879 : années fastes pour la peinture religieuse, encouragée par une Etat clérical comme par les municipalités, celle de Paris en particulier. Dans un contexte troublé de "retour à l'ordre", sous la présidence de Mac Mahon, les artistes qui sacrifièrent au genre pouvaient-ils garder quelque liberté d'invention ? De fait, si le directeur des Beaux-Arts, Philippe de Chennevières, dans la mise en pratique de sa politique, s'avère tout libéral, le parti catholique affirmait une théorie de l'art qui donne la mesure des enjeux qui se nouent autour du genre mais qui pouvait constituer une contrainte supplémentaire. Dans les Salons comme aux murs des églises, religion rimait-elle avec tradition et convention ? A l'inverse, les peintures retrouvées sont si diverses et inventives qu'elles semblent refléter toutes les préoccupations du temps et bien des formes possibles : néo-primitivisme, éclectisme, naturalisme, autant de voies explorées qui confèrent à cette peinture un visage kaléidoscopique, celui-là même de l'époque.
Religious painting in France : 1873-1879
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2007 par Musée d'Orsay à Paris
La peinture religieuse en France : 1873-1879