Thèse soutenue

Contribution à l'étude de la leptine et de son transport plasmatique dans l'obésité humaine

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Auteur / Autrice : Virginie Ogier
Direction : Luc Méjean
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie structurale, moléculaire et cellulaire
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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EN

: La leptine, hormone produite par le tissu adipeux exerce un effet majeur sur la satiété. La déficience en leptine et en son récepteur induit chez l'homme et la souris, des obésités morbides survenant dès l'enfance. Toutefois, les sujets présentant une forme commune d'obésité se caractérisent par un taux élevé de leptine et donc par un état de leptino-résistance. Nous avons cherché à analyser les mécanismes responsables de cet état de résistance à la leptine. Nous avons donc étudié la relation entre masse grasse, leptinémie et concentration plasmatique de la forme soluble du récepteur à la leptine (SLR). Nos données établissent que l'obésité commune se caractérise bien par un état d'hyperleptinémie exprimé en terme absolu et relatif prenant en compte les formes libres et liées de le leptine. Par ailleurs, nous avons observé que les taux plasmatiques du SLR sont profondément diminués dans les formes communes d'obésité. Les taux plasmatiques de leptine sont corrélés à la masse grasse dans une population de femmes obèses. Toutefois cette corrélation n'est présente que chez les sujets présentant une forme modérée d'obésité. Cette corrélation n'est en effet pas retrouvée chez les sujets présentant une forme sévère d'obésité. Il existe cependant une relation indépendante entre masse grasse et leptinémie d'une part et SLR et masse grasse d'autre part, cette dernière corrélation étant négative. Nous avons toutefois observé que chez les sujets présentant une obésité sévère, une corrélation inverse existe entre les taux de leptine et les concentrations plasmatiques de SLR. Nous proposons donc que, dans les formes communes d'obésité modérée, le SLR, indépendant de la leptine, représente un facteur déterminant ou déterminé de la masse grasse. Nous proposons par ailleurs, que chez les individus présentant une forme sévère d'obésité mais disposant d'un récepteur fonctionnel à la leptine, l'hyperleptinémie relative induise une diminution de l'expression de ce récepteur.