Thèse soutenue

Etude des transferts de chaleur d'un fluide frigoporteur diphasique à changement de phase liquide-solide dans un échangeur à plaques lisses

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Auteur / Autrice : Hélène Demasles
Direction : André Lallemand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Énergétique et thermique
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CETHIL - Centre d'Energétique et de Thermique de Lyon (Villeurbanne, Rhône)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail porte sur l'étude des échanges thermiques d'un mélange diphasique, composé de particules d'eau en suspension dans de l'huile siliconée en circulation dans une boucle fermée. L'eau, contenue dans une matrice poreuse en polymère, est congelée par passages successifs dans un échangeur à plaques lisses. L'analyse des données de la littérature concernant la thermo-hydraulique de ces fluides dans les échangeurs montre des lacunes importantes en terme de données expérimentales et de méthodes prédictives pour le calcul des coefficients de transfert et de perte de pression. Les résultats expérimentaux, issus de bilans globaux sur la section d'essais, mettent en évidence l'effet dopant des particules sur le coefficient d'échange. Avant le changement de phase, les effets micro-convectifs des particules en rotation sur elles-mêmes améliorent le coefficient d'échange de 135 %. Une amélioration supplémentaire comprise entre 100 et 1500 % apparaît lors du changement de phase. Les fluctuations observées suivant les essais sont certainement provoquées par la formation d'un lit due aux faibles vitesses d'écoulement. Les résultats du modèle montrent que les particules agissent comme des sources lorsqu'elles libèrent leur chaleur latente : elles bloquent la descente en température. Le gradient de température en paroi restant élevé, les échanges thermiques sont améliorés par rapport à un fluide monophasique. Lors de la congélation des particules, la rhéologie de la suspension varie fortement. La distribution des particules dans l'écoulement est certainement modifiée entraînant une détérioration très importante des transferts thermiques. Une étude rhéologique approfondie de la suspension est nécessaire pour une meilleure compréhension des phénomènes observés, mais ces premiers résultats montrent déjà un gain énergétique important apporté par les particules sur une gamme de température comprise entre 0 et -6°C.