Thèse soutenue

Automates cellulaires : structures
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Auteur / Autrice : Nicolas Ollinger
Direction : Marianne DelormeJacques Mazoyer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques et informatique fondamentale
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : École normale supérieure (Lyon ; 1987-2009)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les automates cellulaires fournissent un cadre agréable et uniforme pour aborder une des problématiques majeures de l'étude des "systèmes complexes" : comprendre comment et pourquoi des systèmes qui possèdent un comportement microscopique - local - facile à décrire peuvent avoir un comportement macroscopique - global - beaucoup plus compliqué. Depuis leur introduction dans les années 40, de nombreux travaux ont été entrepris afin de comprendre les liens existant entre les propriétés locales et globales des automates cellulaires. Ces vingt dernières années est apparue une nouvelle approche à travers la recherche de classifications pertinentes des automates cellulaires. Ainsi, de nombreuses classifications formelles ont été proposées pour mieux cerner les comportements de type "chaotique", principalement à l'aide d'outils de nature topologique. Cependant, une autre forme d'automates cellulaires complexes - les automates cellulaires pour lesquels semblent émerger des structures locales, des particules, qui interagissent selon des schémas complexes - reste peu étudiée. A notre connaissance, seuls les travaux d'I. Rapaport proposent une classification - le groupage - de nature algébrique, inspirée par cette forme de complexité. Nos travaux consistent en la généralisation de cette classification afin, d'une part, de prendre en compte certaines notions intéressantes comme l'universalité intrinsèque et d'autre part de renforcer la structure algébrique qui fait la force de cet outil - tout en conservant sa nature géométrique.