Thèse de doctorat en Lettres
Sous la direction de Léon Nadjo.
Soutenue en 2001
à Tours .
Cette thèse étudie le sémantisme du vocable latin barbarus des origines au 2e siècle ap J. C. , en appliquant les m"thodes de l'analyse sémique. Ce nom de l'étranger est emprunté au grec, dont l'étymologie est sans doute indo-européenne et en rapport avec une onomatopée, même si l'hypothèse d'une origine sumérienne mérite d'^etre examinée. Le terme grec a, dès les premières attestattions, une valeur péjorative, que son évolution sémantique confirme. L'analyse répartit les occurrences latines en deux grandes catégories[. . . ]. La comparaison avec les autres noms de l'étranger permet de cerner la spécificité de barbarus : l'étranger est nommée barbarus quand il est considéré comme exclu de l'espace romain, soit parce qu'il le menace, soit le plus souvent, parce qu'il en est jugé indigne.
Pas de résumé disponible.