Etudes génétiques des tumeurs radio-induites
Auteur / Autrice : | Laurent Chauveinc |
Direction : | Bernard Dutrillaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Radiobiologie - Radiopathologie |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Cosset |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Dutrillaux, Jean-Marc Cosset, Jean-François Bernaudin, Christophe Hennequin, Martin Schlumberger, Jean Bourhis, Laure Sabatier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Bernaudin, Christophe Hennequin |
Mots clés
Résumé
Les tumeurs radio-induites sont une des complications inhérentes à la radiothérapie. De nombreuses études épidémiologiques ont évalué les risques en fonction des différents tissus humains. En revanche, le mécanisme génétique n'a jamais été complètement élucidé. Deux profils cytogénétiques différents ont été décrits, soit un profil avec translocations, évoquant une activation d'oncogène, soit des pertes chromosomiques, plus en faveur d'une évolution anti-oncogénique. Dans ce travail, plusieurs voies ont été explorées permettant une meilleure compréhension des processus en cause. Dans une première partie, l'étude de l'âge et du délai des secondes tumeurs, chez des patients traités dans l'enfance pour un rétinoblastome, a permis de conclure à l'implication d 'au moins deux gènes dans la transformation des cellules normales. A partir de 12 cas, analysés par cytogénétique dans le laboratoire, et des 25 cas de la littérature, les tumeurs radio-induites se caractérisent par des pertes de matériel chromosomique. Le cancer de la thyroïde est la seule exception, peut-être par la localisation des gènes en cause. Différents mécanismes de formation des déséquilibres chromosomiques existent. Nous avons testé la diminution de tailles des télomères. Les résultats préliminaires présentés ici ne montrent pas de diminution importante de cette taille, faisant suspecter un processus une réactivation de la télomérase qui stabilise les télomères.