Thèse de doctorat en Littérature et civilisation italiennes
Sous la direction de Jean-Louis Fournel.
Soutenue en 2001
à Paris 8 .
Considérant les textes qui pensent l'organisation politique de Florence de la révolte des Ciompi (1378) jusqu'à la chûte de la République (1532) comme des sources historiques aussi légitimes que les enregistrements des archives, cette thèse étudie la place et le rôle des âges de la vie dans la pensée politique. Le groupe dirigeant florentin, dont l'identité politique et sociale et la mémoire familiale ont été fortement menacées par la révolte des Ciompi, cherche à se donner une définition légale. Un des éléments en est la définition d'un ordre des générations dans la pratique politique, fondé sur la suprématie des vieillards et la loyauté familiale des jeunes gens. Cependant la réforme religieuse, morale et politique dont Savonarole se fait le porte-parole dans les années 1494-1498 implique que les Florentins renoncent à l'enseignement qu'ils ont reçu de leurs ancêtres. Un autre ordre des générations se met alors en place, dans lequel les enfants apparaissent comme des modèles pour leurs aînés, auxquels ils ne sont plus tenus d'obéir. Or, les effets de la prédication savonarolienne se font sentir encore au début du XVIe siècle. . .
The ages of man in republican florentine political thought from Ciompi revolution to the fall of the Republic (1378-1532)
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2015 par Librairie Droz S.A. à Genève
Les âges de la vie dans la pensée politique florentine (ca 1480-1532)