Thèse soutenue

Etude expérimentale des transferts thermiques en ébullition libre et en régime transitoire

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Auteur / Autrice : Sébastien Héas
Direction : Monique LallemandMartin Raynaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Énergétique et thermique
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CETHIL - Centre d'Energétique et de Thermique de Lyon (Villeurbanne, Rhône)
Jury : Président / Présidente : Michel Lance
Examinateurs / Examinatrices : Monique Lallemand, Martin Raynaud, Michel Lance, Rahal Boussehain, Didier Delaunay, Marie-Christine Duluc, André Lallemand
Rapporteurs / Rapporteuses : Rahal Boussehain, Didier Delaunay

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le présent travail concerne l'étude expérimentale des transferts de chaleur au cours de l'ébullition libre du pentane à la saturation, qui a lieu sur la surface supérieure horizontale d'un bloc de cuivre cylindrique massif. Afin d'étudier l'ébullition en régime transitoire, un échelon de flux est imposé aux résistances chauffantes, loin de la surface de l'échange. La température et la densité de flux surfaciques sont estimées en fonction du temps à l'aide d'une méthode de calcul inverse. On note des différences notables entre les courbes d'ébullition en régime permanent et cellles correspondant aux régimes transitoires. La surchauffe de déclenchement de l'ébullition en régime transitoire est supérieure à celle obtenue en régime permanent. Compte-tenu de ces surchauffes élevées, une quantité importante d'énergie est stockée dans l'échantillon pendant le régime de convection naturelle de telle sorte que le flux atteint après le déclenchement de l'ébullition peut devenir supérieur au flux critique. Une courbe d'ébullition en régime transitoire dépend fortement des conditions initiales de l'échantillon. C'est pourquoi, une procédure préliminaire à chaque essai a été mise au point afin que les sites de nucléation de la surface d'échange soient toujours activés dans les mêmes conditions. Nous avons mis en évidence plusieurs paramètres influençant le retard au déclenchement de l'ébullition : le temps d'attente entre la procédure préliminaire et l'échelon de flux imposé, le sous-refroidissement initial de la paroi et la vitesse de chauffage. Il est montré qu'avec une faible vitesse de chauffage, il est possible d'obtenir une courbe d'ébullition identique à celle du régime permanent en 30 min au lieu de 8h en régime permanent.