Métaphores surréalistes dans des imaginaires féminins : quêtes, seuils et suspensions : souffles du surréel au travers d'espaces picturaux et chorégraphiques : parcours dans les oeuvres de Leonora Carrington, Leonor Fini, Dorothea Tanning, Martha Graham, Doris Humphrey et Carolyn Carlson
Auteur / Autrice : | Hélène Marquié |
Direction : | Michel Bernard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Danse |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Résumé
Le propos est de mettre en lumiere au travers des univers de trois femmes peintres proches du surrealisme leonora carrington, leonor fini, dorothea tanning -, et de trois choregraphes et danseuses contemporaines martha graham, doris humphrey, carolyn carlson -, des correlations en terme de processus et de dynamismes createurs, ainsi que de contenus. De relever des projets et des trajets paralleles ou convergents, dans la facon dont l'imaginaire se constitue et se realise. De reperer, dans la mise en oeuvre de principes similaires, les expressions differentes resultant de la specificite de chaque art, pictural ou choregraphique. Ces processus sont rapportes au surrealisme, non pas en tant que mouvement historique, mais en tant qu'esthetique et ethique, pensee dialectique qui refuse de separer le reel de l'imaginaire, la poetique de la politique. Deux perspectives servent a eclairer le champ etudie et a faire surgir des questionnements. Celle de la danse, qui definit une attitude esthetique et critique a partir du champ choregraphique, en termes de mouvements et de processus. Une perspective feministe qui tient compte de la specificite de l'experience creatrice des femmes au sein decadres referentiels et contextuels dont les structures appartiennent a un systeme qui organise des rapports de domination des hommes sur les femmes. Le surrealisme offre ici un champ specifique et paradoxal ou ces structures revetent une forme particuliere, les rapports restant fondamentalement inchanges. Il s'agit donc de questionner certains referents, et de voir de quelle facon ils sont mis enjeu, ou de-joues par les femmes artistes.