Thèse soutenue

Role des proteines gag du retrovirus htlv-1 dans la formation d'un virus infectueux

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Auteur / Autrice : Isabelle Le Blanc-Louvry
Direction : MARIE-CHRISTINE DOKHELAR
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques fondamentales et appliquées
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Paris 7

Résumé

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Le travail realise au cours de cette these visait a comprendre le role des proteines gag du retrovirus htlv-1 dans la formation d'un virus infectieux. Comme pour les autres retrovirus, ces proteines forment l'architecture interne du virus, et gouvernent l'assemblage et le bourgeonnement de nouveaux virions depuis la membrane des cellules infectees. Les proteines gag sont synthetisees sous la forme d'une polyproteine, le precurseur gag, qui est ensuite clive par la protease virale en produits matures : matrice, capside et nucleocapside. Afin etudier le trafic intracellulaire du precurseur gag d'htlv-1 depuis son lieu de synthese cytoplasmique jusqu'a la membrane plasmique ou debute le bourgeonnement, nous avons realise une etude systematique de colocalisation avec les compartiments membranaires intracellulaires. Nos resultats indiquent que le transport de gag a la membrane plasmique est independant des membranes intracellulaires mais necessite l'integrite du cytosquelette d'actine. Afin de definir les motifs proteiques qui, dans la matrice de htlv-1, sont necessaires a l'infection, nous avons introduit des mutations dans cette proteine et teste leur effet sur la maturation des proteines gag, la morphogenese et la production des particules virales, et l'infectivite du virus. Nous avons montre que les acides amines basiques de la matrice d'htlv-1 sont necessaires a de multiples fonctions, incluant non seulement la production de particules virales, mais aussi des evenements precoces du cycle viral qui sont requis pour une infection efficace de nouvelles cellules cibles. D'autre part, nous avons etabli que le motif pppy de la matrice d'htlv-1 est implique dans une etape precoce du bourgeonnement. La comparaison de nos resultats