Auteur / Autrice : | Réza David Samadi |
Direction : | Annie Baglin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Méthodes instrumentales en astrophysique et leurs applications spatiales |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Encrenaz |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Jo Goupil, André Mangeney, Ian Walter Roxburgh, Michel Auvergne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pawan Kumar, Michel Rieutord |
Résumé
On a tout lieu de croire que les oscillations acoustiques du soleil, sujettes à différents mécanismes complexes d'amortissement, sont excitées stochastiquement par les mouvements turbulents dans la zone convective. Ces mouvements turbulents sont à l'origine d'une puissance acoustique injectée dans les oscillations et en assurent la survie. On désigne alors par oscillations de type solaire des oscillations acoustiques excitées par ce mécanisme dans les étoiles de masse intermédiaire (1 < M > 2 mo). Pour peu que des mesures précises soient disponibles il est possible d'évaluer cette puissance et de contraindre la physique du phénomène. Dans ce travail les bases de cette théorie ont été reconsidérées. Il en résulte une nouvelle formulation plus consistante qui généralise le traitement de la turbulence. Le terme d'advection des fluctuations turbulentes de l'entropie par le champ de vitesse est identifiée comme la source d'excitation dominant largement la source liée au stress de Reynolds. Les études quantitatives effectuées pour un modèle du Soleil et de Procyon ont révélé la grande sensibilité aux paramètres libres introduits ainsi qu'à la modélisation de la turbulence. L'application de cette formulation à des étoiles de masse intermédiaire de la séquence principale a mis en évidence des effets systématiques relatifs aux paramètres stellaires : plus l'étoile est chaude plus la sensibilité au spectre de turbulence est exacerbée et plus elles sont porteuses d'information. Dans la perspective de la mission spatiale COROT, pour optimiser le retour scientifique nous avons développé un modèle numérique de la chaine photométrique de l'instrument. Ce modèle nous a permis d'apprécier la réponse de l'instrument que nous avons alors convolué avec nos estimations des puissances. On établit que les hautes performances de COROT devraient être capables de nous fournir les contraintes observationnelles sur la théorie.