Thèse de doctorat en Études germaniques
Sous la direction de Gerald Stieg.
Soutenue en 2000
à Paris 3 .
Ce travail se propose d'etudier la question des lieux et du temps dans l'oeuvre en prose d'lse aichinger, a travers les experiences originelles de la "perte de l'enfance" et de ce qu'elle nomme la "fin'. Il s'agit en particulier d'analyser sous quelles formes ces deux experiences fondatrices se retrouvent dans la pratique litteraire de l'auteur. Au-dela de la diversite du questionnement d'une oeuvre a l'autre, la problematique spatio-temporelle s'organise autour de quelques notions centrales. Ainsi, l'espace est envisage en tant qu'espace ontologique, en tant que "lieu de l'etre". Ceci vaut pour les recits de fiction, mais egalement pour les differents lieux des ecrits autobiographiques, qu'il s'agisse des "espaces heureux" de l'enfance ou des rues et places de vienne alterees par l'experience de la "fin". La question de la qualite ontologique du lieu a pour corollaire l'existence d'utopies spatio-temporelles a caractere metaphysique ou linguistique. Enfin, il y a chez ilse aichinger une conscience aigue de la relation contingente unissant espace et temps, exacerbee par la disparition de l'enfance et l'experience de la fin. Cette question est abordee tantot a travers des reflexions theoriques, tantot par le biais de la parodie et de la satire.
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