Les formes du silence : gestes, contacts, empreintes : variations sur le moulage

• Auteur / Autrice : So-Hee Park
• Direction : Jean Lancri
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Art et archéologie
• Date : Soutenance en 2000
• Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

Mots clés contrôlés

Sculpture

Art -- 20e siècle

Corps humain -- Dans l'art

Installations (art)

Moulage au sable

Psychologie

Moulage (sculpture)

Résumé

En sculpture, le moulage est directement lie a la variation, au fait de pouvoir decliner plusieurs series a partir d'une meme <<empreinte>>. Mais au-dela de la variation dans l'acte meme, celle-ci surgit dans le discours, ou plutot dans les discours, multiples, autour de l'oeuvre. Ainsi, le discours autour de mon oeuvre se decline en plusieurs themes, veritables cles explicatives de mon travail. Pour reprendre la pensee de jean luc nancy, la sculpture doit etre comprise comme un <<vestige>> recueilli a partir du corps moule, <<vestige>> qui implique un ensemble de relations. Tout d'abord, la relation de la sculpture a l'espace, dans le sens ou l'oeuvre est un <<accroc>> dans l'espace. Ensuite, relation de l'oeuvre au temps, qui implique necessairement un dialogue avec le silence: le temps contenudans l'oeuvre (celui des materiaux, du faire, etc. ) se donne comme <<silence>>, comme l'exprime michel serres. D'autre part, le sculpteur, en travaillant des materiaux et en placant ses moulages, fait surgir un <<milieu>> qui accueille l'oeuvre et qui permet le deplacement autour d'elle. Autre mise en relation possible, celle de la sculpturecontact entre l'empreinte et le corps, fruit d'une rencontredeja problematisee par penone. Ainsi ma sculpture, et la sculpture en general, peut se penser entre ces themes - mais il existe une infinite de variations -, variations du discours que j'explicite dans mon travail et qui enrichissent l'analyse de mes propres oeuvres.