Thèse de doctorat en Sciences de l'Homme et Technologie
Sous la direction de Marie-Noële Sicard.
Soutenue en 2000
à Compiègne , dans le cadre de École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) .
Rien n’a fondamentalement changé en matière d’intermédiation marchande depuis un siècle. Le phénomène réel réside dans l’émergence des grandes surfaces dont le succès tient à la réduction du nombre d’intermédiaires qui leur a permis de pratiquer des prix de vente beaucoup plus bas ainsi qu’à une conception radicalement différente du point de vente. Les médias électroniques pourraient au moins perturber la physionomie du paysage marchand actuel sinon remplacer les intermédiaires du commerce de détail pour ce qui concerne l’achat de certains produits, dans le domaine des produits à caractère culturel en raison de la numérisation de formes jusqu’alors papier ou analogiques. Ce qu’il est possible de réaliser techniquement peut malgré tout se heurter à des résistances en raison du changement de pratiques et de représentation qu’occasionne l’usage des médias électroniques. A commencer par la représentation que le consommateur se fait du produit et du point de vente. Il est possible que les intermédiaires du commerce ne resteront pas passifs et s’adapteront en essayant de tirer profit de cette évolution. Il reste que la dématérialisation de l’information produit des effets dans le système marchand. Ceux-ci sont déjà observables. Appréhender le devenir du système marchand dans sa totalité relève pour une part de spéculation qu’il est possible déjà d’asseoir sur des indices mais qui ne deviendront réel observable que par des vérifications.
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