Thèse de doctorat en Ethnologie. Anthropologie sociale et culturelle
Sous la direction de Claude Raynaut.
Soutenue en 1999
à Bordeaux 2 .
Le président du jury était Annie Hubert-Baré.
Le jury était composé de Claude Raynaut, Annie Hubert-Baré, Gilles Boetch, Jean-Claude Henrard, Alain Grand.
Cette thèse en anthropologie propose une analyse comparative des modes de vie des personnes âgées vivant en Dordogne et dans les Côtes d'Armor. L'objectif de cette recherche est d'observer la composition des réseaux de sociabilité des personnes âgées et leur influence éventuelle sur le recours ou non à des aides formelles (aides et soins à domicile, recours à une institution). Pour réaliser ce travail, nous avons considéré les différents modes d'hébergement : vie à domicile, cohabitation avec un enfant, vie en milieu institutionnel. Afin de mesurer si la taille de la commune influe également sur les recours d'aides, quatre communes en Dordogne ont été observées. La Dordogne est un département ou le modèle familial - famille souche - est prédominant. Il se caractérise notamment par une recohabitation fréquente entre les parents âgés et les enfants. Ce modèle influe sur le recours ou plutôt sur le non-recours à l'aide formelle. Dans les Côtes d'Armor, où prédomine le modèle familial - famille nucléaire -, la composition des réseaux sociaux est différente. Le recours à des aides formelles comme à l'institution est plus fréquent alors que la recohabitation est très rare. Nous avons donc observé la composition des réseaux de sociabilité de personnes âgées vivant dans une commune de 5000 habitants. Cette étude souligne l'importance des dimensions culturelles, sociales et environnementales des individus âgés sur la composition de leurs réseaux sociaux et sur les recours d'aide choisie.
Aging, beyond the myth : a comparative analysis of the way of life of elderly people (Dordogne, Côtes d'Armor)
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