Auteur / Autrice : | Hélène Génin-Panhalleux |
Direction : | André Crépin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglaises |
Date : | Soutenance en 2000 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La magie est étudiée ici dans quelques œuvres de la littérature anglaise du XIVème et du XVème siècles, notamment chez Chaucer, Gower et Malory. Apres avoir tenté de définir le terme de magie, et d'expliquer les mots magiques rencontres au cours de nos lectures, nous constatons que pour Chaucer, la magie des contes de Canterbury est superficielle et inutile, et que celle de ses autres œuvres ne mène à rien de bon. Mandeville présente un aspect merveilleux de la magie et montre qu'une chose exotique peut être perçue comme magique. La magie du monde arthurien est largement développée dans sire Gauvain et le Chevalier vert et le Morte d’Arthur, particulièrement avec les personnages de Merlin et de Morgane. Gower paraphrase ses sources antiques, et annonce l'évolution de la magie des siècles à venir. De nombreux poèmes ou textes courts mêlent magie et religion, formules magiques faisant allusion à dieu, ou bien prières révélant des procédés païens. Les textes médiévaux présentés ici laissent percevoir plusieurs influences en ce qui concerne la magie, principalement antiques et bibliques, mais aussi celtes, scandinaves et orientales. Finalement, cette magie traitée de diverses manières dans certaines œuvres médiévales anglaises est-elle le reflet d'une réalité historique ou bien la cause de débordements fanatiques ? Quel rôle a-t-elle joue dans l'évolution de la pensée médiévale : fermeture sur un passe ? Ouverture vers un avenir ? Telles sont les questions que nous nous posons ici, auxquelles nous apportons notre réflexion et peut-être une esquisse de réponse.